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Votations du 9 février 2014 : NON à la loi 10965

Rédigé le 15 janvier 2014

La CGI et les architectes nous promettent de vivre plus heureux en étant très serrés (les uns contre les autres) et les agriculteurs préfèrent construire des serres en verre ou en plastique afin de faire pousser des salades (au moins les salades ont des maisons; pour les Genevois… s’entasser dans de grands immeubles est suffisant de leur point de vue).

Résumé de la conférence de presse de Stop Surdensification donnée le 15 janvier 2014 à 10h30 2014

On rappellera donc simplement que :

1) Genève est la ville la plus dense de Suisse et la 2ème plus dense d’Europe.
Seul Paris intramuros (à l’intérieur du périphérique) est plus dense que Genève.
Dans le monde, les villes plus denses que Genève sont notamment Calcutta (Inde), Dehli (Inde), Karachi (Pakistan) et Manille (Philippines).

2) La nouvelle loi imposera des densités 2x plus importantes que ce qui ont été réalisées à Genève durant ces 20 dernières années.
Prenez la cité de Meyrin ou du Lignon et multipliez par deux le nombre d’immeuble sur le même terrain, voilà ce qui nous attend…

Les défenseurs de la densification disent qu’en densifiant on protège la zone villa, c’est un gros mensonge.
La zone villa est à ce jour condamnée par la majorité des politiciens genevois.
Dans le plan directeur 2030, 40% de la zone villa est appelée à être déclassée et à terme, c’est toute la zone villa qui devrait disparaître.
Seules les maisons de maître classées au patrimoine ou placées dans des zones protégées (proche d’une rivière ou du lac) ont une chance de subsister.
Donc Surdensification ou pas, les villas sont à l’heure actuelle de toute façon condamnées.
D’ailleurs la CGI (Chambre Genevoise Immobilière) a un conflit d’intérêt interne car elle défend à la fois les propriétaires de villa et les promoteurs immobiliers. Cela s’est notamment ressenti lorsqu’elle a accepté le Plan Directeur 2030 qui prévoit la suppression de 40% des villas à Genève d’ici 2030 et que tous ses représentants soutiennent les déclassements dans cette même zone villa.

Ce qui est vrai, par contre, est que si l’on conserve une croissance organique uniquement pour nos enfants (ce qui correspond à une croissance annuelle d’environ 1’500 personnes), 750 logements supplémentaires par année suffiraient. Ces logements pourraient être mis sur le marché avec les projets actuellement en cours sur le secteur Praille-Acacias-Vernets, ainsi que sur les déclassements déjà effectués dans le canton de Genève.
La réserve serait même suffisante pour durer jusqu’en 2030.

Le 9 février 2014 Votez NON à la Loi modifiant la Loi générale sur les zones de développement (LGZD) du 16 mai 2013 (10965)

Stop Surdensifiaction

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