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Construire avec les associations et les habitants

Rédigé le 20 avril 2013

L’article du Le Temps du 20 avril 2013 tombe à pic. Il rend public ce que l’autorité s’acharne à ne pas vouloir voir ni admettre. Sa vision de l’évolution urbanistique du cadre de vie ne correspond plus à celle de ceux qui l’habitent. Pour faire entendre leur voix, les habitants s’organisent en association, les associations s’organisent en réseau et s’entraident pour défendre le cadre de vie de leurs membres. Et plus la vision est imposée, plus le mouvement prend de l’ampleur.

Pic-Vert pratique le principe de longue date, avec 40 associations partenaires issues des communes urbaines et suburbaines du canton de Genève. Les informations s’échangent, les bonnes idées aussi. Elles se précisent et sont partagées. Face à une croissance quantitative imposée, l’entraide est essentielle pour préserver une qualité de vie à laquelle nous sommes tous attachés et qui est le moteur de notre action.

Le 15 avril, les délégués des associations partenaires de Pic-Vert ont ainsi pris le temps d’analyser le nouveau plan directeur cantonal 2030. Aucune des remarques conceptuelles ou territoriales émises par les collectivités locales, les associations et les habitants n’ont été prises en compte par le canton ou si peu. Il n’est pas question d’attendre la validation et l’implémentation des mesures sur le terrain pour agir. Les leçons ont été tirées des moyens, – essentiellement juridiques-, utilisés jusqu’à présent pour influencer l’aménagement. Il est temps d’en imaginer de nouveaux pour permettre aux habitants de continuer à vivre comme ils le souhaitent dans leur quartier tout en admettant sa transformation.

Il faut associer les habitants concernés à l’élaboration de leur quartier !

Les autorités cantonales, Conseil d’Etat et Grand Conseil ne le souhaitent pas (encore) et préfèrent refuser ou ignorer les initiatives qui proposent d’aller dans cette direction novatrice, ils préfèrent encore exclure les associations des groupes de réflexion, des concours et de la planification. Mais au niveau des communes, certaines ne doutent déjà plus de la pertinence du processus participatif et le soutiennent. La société civile est en mouvement, elle attend des autorités exécutives et législatives qui la représentent de tenir compte de ses attentes. Les élus futurs candidats auraient tort de ne pas écouter celles et ceux qui, le 6 octobre 2013, seront appelés à élire leurs représentants.

Motion 2115 pour un plan localisé participatif aux Semailles -> Voir aussi dossier complet des Semailles

Projet de loi 11112 Planification territoriale : pour une répartition équilibrée des compétences communales et cantonales