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Thème ‘aménagement’

Dossier: Plans localisés des Semailles

Rédigé le 03 octobre 2013

Mise à jour le mars 2018

Conférence de presse du 19 février 2018 pour mettre en avant le travail de concertation accompli avec succès

Lire l’article dans le journal Pic-vert de Mars 2018

Chronologie

Mars 2015 La  réponse du Conseil d’Etat a ma motion est  peu satisfaisante M2115B mais  le Grand Conseil ne peut pas faire d’avantage que d’en prendre acte. La suite se jouera grâce au Conseiller d’Etat Antonio Hodgers.

2 juin 2015 rejet des recours contre les PLQs

3 juillet 2015 courrier de A Hodgers (devenu le nouveau Conseiller d’Etat en charge de l’aménagement) répondant favorablement à la proposition  de C. Meissner et Association des Passereaux d’entrer en matière sur élaboration nouveau PLQ 29835 sous réserve qu’aucun recours ne soit déposé au Tribunal Fédéral

  • Qu’aucune demande d’autorisation de construire ne soit déposée
  • Qu’il y ait accord de tous les propriétaires pour réviser ces PLQ
  • Elaboration en concertation d’une nouvelle image
  • Engagement des propr à ne pas s’opposer et à réaliser le PLQ alternatif dans un délai raisonnable Accord formel du CM pour élaborer un nouveau PLQ

1er septembre 2015 réunion A Hodgers, Association des Passereaux, FPLC, C. Meissner

Accord pour organiser concertation avec les habitants et OU pour engager nouveau PLQ

23 février 2017 Résolution du Conseil municipal, d’accord pour élaborer nouveau PLQ

28 aout 2017 réunion FPLC, C. Meissner, OU (office de l’urbanisme) pour que OU donne son accord à la FPLC pour la prise en charge de l’élaboration du nouveau PLQ.

Septembre 2017 mandat donné par FPLC pour élaborer image directrice à aux architectes (du promoteur et des habitants) (avec l’accord et accompagnement technique de l’OU)

13 novembre 2017 Lettre de l’OU et la FPLC  entérinant la première phase de l’élaboration d’un nouveau PLQ (remplaçant le 23835)

19 février 2018 : Conférence de presse organisée par le DALE (Département de l’aménagement, du logement et de l’énergie),afin de présenter le nouveau PLQ des Semailles fait en concertation avec les habitants.

Mise à jour du 3 octobre 2014: Mais déjà des voix s’élèvent pour refuser ce verdict. Voir la réaction de députés socialistes dans Le Courrier du 3 octobre, l‘article du 4 octobre du Courrier et  la réponse de Christina Meissner publiée dans le Courrier du 10 octobre 2014.

Motion 2115 adoptée, la balle repasse dans le camp du Conseil d’Etat:

Mise à jour du 18 septembre  2014: L’urgence est demandée pour traiter la motion 2115 au Grand Conseil. A 17h, l’urgence est acceptée, la motion et son rapport seront traités le 19 septembre à 17h. Grâce à un travail intense entre les habitants, la motionnaire également rapporteuse de minorité (Christina Meissner)  et les députés, une majorité de ces derniers décide de soutenir la motion qui demande au Conseil d’Etat de prendre en compte le projet des habitants. Adoptée et renvoyée au Conseil d’Etat,  les habitants peuvent dès lors espérer que le Conseil d’Etat étudie enfin leur projet comme le demande la motion.

Procès-verbal de la session du Grand Conseil des 18 et 19 septembre 2014, Page 28 M 2115-A (corrigé en date du 13 novembre 2014 voir procès verbal de la session du Grand Conseil des 13-14 novembre 2014)

Rapport de la commission d’aménagement du canton chargée d’étudier la proposition de motion de Mmes et MM. Christina Meissner, Bernhard Riedweg, Patrick Lussi, Roger Golay, Thierry Cerutti, Pascal Spuhler, Mauro Poggia, André Python, Dominique Rolle, François Lefort, Marie-Thérèse Engelberts, Marc Falquet, Anne Mahrer, Jean-François Girardet pour un plan localisé participatif au quartier des Semailles

Rapport de majorité de M. François Haldemann (R)

Rapport de minorité de Mme Christina Meissner (UDC)

Le 19/09/2014 à 17h20 Objet adopté avec amendements et renvoyé au Conseil d’Etat.

Amendement: Nouvelle invite (remplace toutes les invites)

à adapter les projets de plan localisé de quartier, en concertation avec les habitants du quartier des Semailles, en tenant notamment compte de l’avant-projet de plan localisé de quartier qu’ils ont réalisé durant l’été 2012, ainsi que des projets des TPG relatifs au passage du tramway au chemin des Palettes et à l’extension de l’arrêt de tram des Palettes.

Le nouveau Conseil d’Etat refuse de réexaminer la situation

Interpellé au printemps 2014, le nouveau Conseiller d’Etat s’appuie sur la rapport de majorité de la motion M2115 pour ne  pas revenir sur les plans adoptés (voir  réponse d’Antonio Hodgers aux habitants)

L’ancien Conseil d’Etat adopte les plans localisés

Mise à jour du 13 novembre 2013: In extremis, avant que le nouveau gouvernement ne prenne ses fonctions, le Conseil d’Etat adopte les 4 plans localisés de quartiers ! Préférant construire 490 logements au lieu de 560…

La balle est aussi et toujours dans le camp du Grand Conseil

Mise à jour du 15 avril 2013: les députés décident de botter en touche. La motion a été refusée en commission. 3 mois plus tard (avril 2013), le rapport est enfin rendu, au Grand Conseil de se prononcer et d’assumer ses responsabilités. En commission, seuls le MCG et l’UDC on voté pour la motion 2115 pour l’élaboration d’un plan de quartier participatif au Semailles. L’issue est donc connue, le Grand Conseil ne soutiendra pas les habitants.

Mise à jour du 13 novembre 2013: De nouvelles élections ont eu lieu.Le Grand Conseil ne s’est toujours pas prononcé sur la motion 2115.

 

Historique ( mars 2013)

Après l’absence de vote des PLQs de l’Etat par le Conseil municipal de Lancy le 27 septembre 2012, la voie était ouverte pour le Conseil d’Etat d’aller de l’avant et valider ses propres PLQs et la même voie se refermait pour les habitants, l’absence de préavis du Conseil municipal les privant de la possibilité de lancer un référendum contre ledit préavis.

Restait une dernière option, celle de demander par voie de motion au Conseil d’Etat d’élaborer un PLQ avec les habitants, sur la base de l’avant projet déposé par ce dernier. C’est aujourd’hui chose faite, avec la motion 2115 déposée le 24 octobre 2012 et 3 partis l’ont signée (UDC, MCG, Verts). Accompagnés des Socialistes, ils ont fait accepter le traitement en urgence de la motion et son renvoi en commission d’aménagement. Ces partis ont donc fait un premier pas d’ouverture en direction d’un projet où la densification suscite l’enthousiasme, et envers de nouvelles aspirations pour que la transformation du territoire cesse d’être uniquement subie pour être enfin souhaitée?

Le 16 novembre 2012, l’urgence est demandée et acceptée, la motion est  prise en considération  et renvoyée en commission.

Reste qu’après son passage en commission mi janvier 2013, la motion a été refusée par la majorité. Le rapport de commission sur la motion 2115 n’ayant pas été déposé, le sujet ne peut pas être traité par le plénum Grand Conseil.

Que faire ?

Sources et Articles précédents sur le même sujet:

Construire avec les associations et les habitants

Rédigé le 20 avril 2013

L’article du Le Temps du 20 avril 2013 tombe à pic. Il rend public ce que l’autorité s’acharne à ne pas vouloir voir ni admettre. Sa vision de l’évolution urbanistique du cadre de vie ne correspond plus à celle de ceux qui l’habitent. Pour faire entendre leur voix, les habitants s’organisent en association, les associations s’organisent en réseau et s’entraident pour défendre le cadre de vie de leurs membres. Et plus la vision est imposée, plus le mouvement prend de l’ampleur.

Pic-Vert pratique le principe de longue date, avec 40 associations partenaires issues des communes urbaines et suburbaines du canton de Genève. Les informations s’échangent, les bonnes idées aussi. Elles se précisent et sont partagées. Face à une croissance quantitative imposée, l’entraide est essentielle pour préserver une qualité de vie à laquelle nous sommes tous attachés et qui est le moteur de notre action.

Le 15 avril, les délégués des associations partenaires de Pic-Vert ont ainsi pris le temps d’analyser le nouveau plan directeur cantonal 2030. Aucune des remarques conceptuelles ou territoriales émises par les collectivités locales, les associations et les habitants n’ont été prises en compte par le canton ou si peu. Il n’est pas question d’attendre la validation et l’implémentation des mesures sur le terrain pour agir. Les leçons ont été tirées des moyens, – essentiellement juridiques-, utilisés jusqu’à présent pour influencer l’aménagement. Il est temps d’en imaginer de nouveaux pour permettre aux habitants de continuer à vivre comme ils le souhaitent dans leur quartier tout en admettant sa transformation.

Il faut associer les habitants concernés à l’élaboration de leur quartier !

Les autorités cantonales, Conseil d’Etat et Grand Conseil ne le souhaitent pas (encore) et préfèrent refuser ou ignorer les initiatives qui proposent d’aller dans cette direction novatrice, ils préfèrent encore exclure les associations des groupes de réflexion, des concours et de la planification. Mais au niveau des communes, certaines ne doutent déjà plus de la pertinence du processus participatif et le soutiennent. La société civile est en mouvement, elle attend des autorités exécutives et législatives qui la représentent de tenir compte de ses attentes. Les élus futurs candidats auraient tort de ne pas écouter celles et ceux qui, le 6 octobre 2013, seront appelés à élire leurs représentants.

Motion 2115 pour un plan localisé participatif aux Semailles -> Voir aussi dossier complet des Semailles

Projet de loi 11112 Planification territoriale : pour une répartition équilibrée des compétences communales et cantonales

 

 

LAT : Votation 3 mars 2013

Rédigé le 08 février 2013

Conséquences en cas d’adoption de la révision de la loi fédérale sur l’aménagement du territoire (LAT)

D’une manière générale, nous pouvons comprendre que le projet de modification de la LAT vise une utilisation plus dense des zones à bâtir.

Ainsi, la Confédération entend par cette modification imposer à tous les cantons suisses d’« optimaliser » la zone à bâtir pour y prévoir un « milieu bâti compact », comme cela ressort du projet de loi.

La Confédération invite ainsi les cantons à établir des plans directeurs cantonaux précis, décrivant notamment les orientations futures des 15 prochaines années pour qu’une densification soit effectuée de manière compacte, en vue de limiter notamment les coûts de construction.

Le projet de loi stipule par ailleurs que le droit cantonal devra prévoir que l’autorité compétente pourra, si l’intérêt public le justifie, imposer un délai pour les constructions pressenties sur un terrain en zone à bâtir et, en cas d’inexécution, ordonner les mesures prévues par le droit cantonal. A notre sens, cette disposition vise à légitimer des contraintes exercées sur les propriétaires de parcelles qui s’opposeraient aux projets d’urbanisation compacte.

Forts de cette analyse, nous pouvons donc lister ci-dessous les principaux avantages et risques que nous voyons en l’état concernant l’adoption de ce projet de loi.

AVANTAGES

RISQUES

Rationalisation des coûts de construction. Obligation de construire pour les propriétaires de terrains à bâtir
Concentration de constructions sur des zones définies, en lieu et place de projets d’urbanisation déstructurés et éloignés les uns des autres.

 

Coûts importants en matière de compensation pour les expropriations qui seront ordonnées.
Harmonisation en matière d’urbanisation d’un point de vue suisse. Multiplication des procédures initiées par les propriétaires opposés aux projets d’urbanisation qui leur seront imposés de manière plus agressive par les autorités étatiques.

 

Octroi aux cantons, respectivement aux communes, de pouvoirs plus étendus à l’encontre des opposants aux projets de construction pour imposer l’urbanisation souhaitée. Abandon de compétences des cantons et des communes envers la Confédération, qui est moins à même d’apprécier les enjeux d’urbanisation de manière locale.

 

Préservation des zones qui ne sont pas définies comme étant soumises à urbanisation. Question politique consistant à déterminer à qui l’urbanisation future profitera, notamment sur la base d’un intérêt public justifié par la création de logements sociaux qui, par définition, ne seront accessibles que pour des personnes à bas revenus.

 

Appel des associations à la concertation

Rédigé le 22 juin 2012

Communiqué de presse du 22 juin 2012

Un an jour pour jour après avoir mené la fronde avec un succès certain auprès des communes contre le plan directeur cantonal de 2030 en l’état, les associations reviennent sur la scène pour exposer leurs idées, relater le travail accompli et inviter les collectivités à travailler de manière participative et anticipée au niveau de l’aménagement du territoire.

L’Etat a remis l’ouvrage du plan directeur cantonal 2030 sur le métier et les communes seront à nouveau consultées. Le moment est opportun pour que communes et canton entament un dialogue constructif et une démarche concertée.

C’est en avançant ensemble que l’on parviendra à construire un habitat de qualité. Tel est l’appel lancé aux collectivités par 24 associations de propriétaires et d’habitants afin qu’elles s’engagent davantage dans une démarche participative. Lors de la conférence de presse tenue le 22 juin 2012, des exemples ont été présentés pour appuyer leurs propos.

Opter pour une véritable concertation. Les habitants propriétaires souhaitent rester maîtres et acteurs de leur propre destin, ils ne sont pas opposés au développement mais souhaitent participer à ce dernier et non pas le subir. La concertation appliquée de la conception d’un projet jusqu’à sa concrétisation permet d’y parvenir.

Les associations s’engagent

  • Nous travaillerons activement avec les communes qui s’engageront dans des processus participatifs (notamment Onex et Vernier)
  • Nous soutiendrons les politiques qui partagent nos objectifs et ne manquerons pas d’interroger les candidats au Conseil administratif de la Ville de Genève, comme nous l’avons fait au niveau du Conseil d’Etat (voir notre communiqué à ce propos)
  • Nous proposerons des alternatives à un aménagement imposé (notamment à Lancy)
  • Nous resterons attentifs à ce que la concertation ait vraiment lieu au niveau du plan directeur cantonal 2030

Pour en savoir plus:

Pour toute information : Christian Gottschall, président Pic-Vert T 079 465 48 35 et Christina Meissner, secrétaire générale Pic-Vert T 078 821 16 69

Plan directeur cantonal 2030 : exercice raté !

Rédigé le 25 janvier 2012

Pic_Vert_Communiqué de _Presse_du 25 janvier 2012

Plan directeur cantonal 2030 : exercice raté, recommencez !

Le plan directeur cantonal 2030 (PDCn) a été refusé par près des ¾ des communes et les autres émettent de fortes réserves, dès lors l’Etat doit en tirer les conséquences et revoir complètement son projet.

Le manque d’adhésion de la société civile et des communes était inévitable : aucune véritable concertation n’a accompagné le projet de plan directeur.

Sur le fond, la vision de l’Etat ne passe pas, personne ne croit qu’avec +100’000 habitants, +50’000 emplois et +50’000 logements en 2030, l’objectif de résorber la crise du logement serait atteint. Le PDCn accompagne une croissance excessive, il la subit, il ne l’oriente pas. Il n’offre aucune solution aux communes pour le financement des coûts induits, ni aucun relogement aux propriétaires sur la parcelle desquels cette croissance est sensée se matérialiser contre leur gré.

En voulant tout faire, partout et même temps, les ambitions de l’Etat dépassent ses moyens et ceux des communes. Qui paiera la facture financière, environnementale et sociale ?

Pic-Vert demande au Conseil d’Etat de retirer son projet et de recommencer le processus de manière concertée en prenant en compte les principes suivants :

  • Optimiser les moyens et les ressources en réduisant le nombre de secteurs touchés par la densification et en concentrant les moyens sur ceux-là. Un développement exemplaire réussi vaut toutes les promesses. Réaliser effectivement les grands projets prévus par le précédent plan directeur (communaux d’Ambilly, Les Vergers, etc.). Construire le périmètre le Praille-Acacias-Vernets (PAV) de manière dense, mixte et verticale ; Ailleurs, il faut renforcer la ceinture verte urbaine, (l’habitat y est déjà mixte ; pas de déclassement hormis des poches bien délimitées) ; Conserver l’aspect villageois (constructions limitées et maintien de l’aspect traditionnel).
  • Dans les zones habitées déjà vouées au développement, donner aux propriétaires touchés, les moyens financiers pour se reloger ou les reloger ailleurs dans le canton
  • Construire 2 logements pour toute nouvelle place de travail. Il faut reprendre le contrôle de notre développement et ne pas favoriser les intérêts à court terme. Les accords passés sur le PAV prévoient 1 logement pour 1 place de travail. Les emplois créés étant occupés par des employés venus d’ailleurs, ce ratio 1 :1 ne peut, au mieux, que faire perdurer le déficit en logement. Il faut donc doubler la construction de logements par rapport à celle de bureaux tant que le déficit perdurera et choisir l’installation d’entreprises à haute valeur ajoutée afin d’assurer la construction suffisante de logements dits sociaux.
  • Rationaliser l’usage du sol par un aménagement du territoire en trois dimensions L’espace étant limité, il est nécessaire de revoir le concept de la planification du territoire et d’introduire une notion tridimensionnelle au régime des zones dans la zone à bâtir. A savoir, prévoir la possibilité d’une affectation différente au sous-sol, aux étages et au toit et pas seulement un seul type de zone au niveau du sol, ce qui est actuellement le cas. On économisera de la place et on rationalisera les usages : parking ou stockage en sous-sol, commerces ou industries au rez-de-chaussée, bureaux ou logements aux étages, etc.

Ces principes, nous les défendions déjà lors de l’enquête publique en juin 2011, ils sont d’autant plus pertinents maintenant.

Voici ce que nous écrivions le 25 novembre 2011:

Le nouveau plan directeur cantonal à l’enquête publique du 9 mai au 9 juillet 2011 a donné lieu à de nombreuses observations. Retrouvez ces dernières sur le site de l’Etat. Cet instrument qui engage les autorités prépare le territoire de la Genève de demain. Le plan directeur détermine les sites qui seront densifiés et ils sont nombreux… Tous les propriétaires de villas sont concernés !

Le plan directeur est loin de faire l’unanimité !

Il ressort de l’enquête publique que tant les milieux économiques (organisations patronales) que le PLR considèrent que le PDC2030 va dans la bonne direction. Mais reproche de la « fuite en avant » est largement formulé, avec l’argument que la politique de promotion économique actuelle, visant à attirer des entreprises extérieures, contribue à la crise du logement: les nouveaux logements sont occupés par de nouveaux habitants, ce qui n’améliore pas la situation des habitants en place, ne permet pas de répondre aux problèmes du canton et ne correspond pas à la volonté de la population genevoise. Il est à noter que ces remarques ne font que très rarement référence à, voire ignorent, la Charte d’agglomération signée en 2007, par laquelle Genève s’est engagée à accueillir 100’000 habitants entre 2005 et 2030 et qui fonde les objectifs du plan directeur cantonal. Mais quel est le plan B si la France ne réussit pas à créer sur son territoire les 30’000 emplois prévus par la Charte de l’agglomération ?

Les autorités communales et celles des territoires voisins sont consultées sur le projet de plan directeur cantonal de septembre à janvier 2012. Pic-Vert leur a transmis des documents spécifiques.
Les préavis des communes tombent les uns après les autres et nombre d’entre eu sont défavorables. Et pour cause, peu de communes sont prêtes à s’engager lourdement sans savoir quelle répartition des charges ou quelle planification seront appliquées, et ce, alors même que les communes doivent déjà assumer les nombreux projets en cours sur leur territoire respectif.

Une nouvelle version tenant compte du résultat de l’enquête publique et de la consultation des communes sera ensuite transmise au printemps 2012 par le Conseil d’État au Grand Conseil en vue d’une adoption du plan directeur cantonal fin 2012.

Documents sur le plan directeur cantonal 2030

 

 

Plan directeur cantonal 2030 Consultation des communes

Rédigé le 21 octobre 2011

Mise à jour du 15 décembre 2011

Depuis le 22 juin, presque sans aucuns moyens, 22 associations d’habitants dont Pic-Vert, se sont mobilisées pour écouter les habitants, et pour relayer auprès des élus les craintes qu’inspirait le plan directeur en l’état. Le résultat est là. Plus de 600 observations ont été transmises au canton cet été, du jamais vu. Et maintenant, c’est au tour des communes de se prononcer. Les unes après les autres, elles aussi, disent non à ce plan directeur en l’état, et appellent au dialogue. Le message est on ne peut plus clair, au canton de les écouter.

Le nouveau plan directeur cantonal (PDCn) est soumis pour préavis aux communes jusqu’à fin 2011. Cet instrument qui engage les autorités prépare le territoire de la Genève de demain. Le plan directeur détermine les sites qui seront densifiés et ils sont nombreux… Toutes les communes sont concernées !

Les communes suburbaines seront particulièrement touchées

Une étude plus détaillée du PDCn montre que ce sont toujours les mêmes zones qui se densifient à Genève. Ainsi, dans la région « Arve-Lac », il n’y a que 3 projets de densification (PSD), alors qu’il y en a 9 dans le secteur « Rhône-Lac » et 6 dans le secteur « Arve- Rhône ». Il est temps que les communes dénoncent et refusent le déséquilibre constant du développement de Genève que le plan directeur 2030 ne fera qu’amplifier. Notre message est clair, n’acceptez pas en l’état le plan directeur cantonal 2030, préavisez le défavorablement.

Pic-Vert apporte son soutien aux communes

Nous avons décidé de transmettre aux communes nos remarques relatives aux projets du PDCn qui les touchent directement tout en rappelant les multiples autres projets qui s’y rajoutent et dont le PDCn ne parle pas (déclassements de zones, PLQ, autorisations de construire mais aussi modifications législatives relatives à l’aménagement du territoire et au droit de propriété). Ainsi, nous avons tenté, dans la mesures de nos moyens et de nos connaissances de lister l’ensemble des projets touchant chaque territoire communal afin d’aider les élus communaux à saisir l’ampleur des modifications territoriales.

Consultez les dossiers spécifiques transmis à tous les conseillers municipaux et administratifs des 16 communes suivantes, particulièrement touchées par le nouveau PDCn :

1PDCn Lettres aux Communes

2PDCn Communes Remarques générales

3Observations et propositions de Pic-Vert relatives au Plan directeur 2030

• Rive droite : dossier PDCn Communes Vernier Satigny Meyrin dossier PDCn Communes Grand-Saconnex Vernier Meyrin dossier PDCn Commune de Versoix

• Entre Rhône et Arve : PDCn Commune Lancy, PDCn Communes Bernex Confignon Onex (+Projet Sur le Beau)

• Entre Rhône et Arve : PDCn Communes Bardonnex, Perly-Certoux, Plan-les-Ouates et PDCn Commune Veyrier

• Entre Arve et Lac : PDCn Communes Chêne-Bougeries, Chêne-Bourg, Thônex

Articles relatifs au Plan directeur cantonal dans les numéros de Juin et Septembre 2011 du journal Pic-Vert

Retour à l’actualité Plan directeur cantonal 2030

 

Plan directeur cantonal 2030

Rédigé le 21 octobre 2011

Notre message au Canton : Expropriés ? Expatriés ? Non merci !

C’est en ces termes que nous exprimons notre désaccord avec le plan directeur 2030, tout en transmettant aux autorités cantonales des propositions constructives. Lire notre dossier relatif à l’enquête publique

Notre message aux Communes : Elus communaux, n’oubliez pas vos habitants !

« N’acceptez pas en l’état, le Plan directeur cantonal 2030, mais faites-le évoluer vers un projet reflétant une croissance maîtrisée, susceptible d’améliorer véritablement la qualité de vie des habitants, de tous les habitants d’aujourd’hui, ceux qui contribuent aux finances communales et qui sont vos électeurs ». Lire notre dossier relatif à la consultation des communes

Notre message aux propriétaires : Gardez la maîtrise de votre bien, et de votre destin !

Le propriétaire qui accepte de vendre son bien pour permettre la construction de logements utiles à tous, ne doit pas être lésé. Nos actions

Nos propositions

Nous avons transmis nos observations dans le cadre de l’enquête publique (juillet 2011) et émis des propositions relatives aux lignes directrices du plan directeur (voir Pic-Vert juin 2011). Notre message à l’Etat pourrait se résumer en une phrase « disperser ses forces, c’est courir à l’échec». Bref rappel de nos propositions :

  • Optimiser les moyens et les ressources en réduisant le nombre de secteurs touchés par la densification et en concentrant les moyens sur ceux-là. Réaliser effectivement les grands projets prévus par le précédent plan directeur (communaux d’Ambilly, Les Vergers, etc.). Construire le périmètre le Praille-Acacias-Vernets (PAV) sans limite de densité et de verticalité ; Ailleurs, il faut cesser de densifier et au contraire renforcer la ceinture verte urbaine, (l’habitat y est déjà mixte) ; Préserver la zone agricole (pas de déclassement hormis des poches bien délimitées) ; Conserver l’aspect villageois (constructions limitées et aspect traditionnel conservé)
  • Ralentir et non accélérer. Il faut reprendre le contrôle de notre développement et ne pas favoriser les intérêts à court terme. Pour cela, il faut opter pour une réduction des places de travail par rapport à celles offertes par le logement. Les accords passés sur le PAV prévoient 1 logement pour 1 place de travail. Etant donné que les emplois créés sont occupés par des employés venus d’ailleurs, ce ratio 1 :1 ne peut, au mieux que faire perdurer la situation actuelle de déficit en logement. Il faut donc résolument opter de construire 2 logements pour tout nouvel emploi jusqu’à ce qu’on ait résorbé le manque de logements.
  • Penser l’aménagement du territoire en trois dimensions L’espace étant limité, il est nécessaire de revoir le concept de la planification du territoire et d’introduire une notion tridimensionnelle au régime des zones. A savoir, prévoir la possibilité d’une affectation différente au sous-sol, aux étages et au toit et pas seulement un seul type de zone au niveau du sol, ce qui est actuellement le cas de toute la planification territoriale. En introduisant un régime spécifique en fonction de la situation par rapport au sol, on économise de la place et on rationalise les usages : parking ou stockage en sous-sol, commerces ou industries au rez-de-chaussée, bureaux ou logements aux étages, etc.

 

Pour en savoir plus : Le journal Pic-Vert Juin 2011 et Observations et propositions de Pic-Vert sur le plan directeur cantonal lors de l’enquête publique

 

A l’agenda : 12 octobre 2011

Rédigé le 06 octobre 2011

L’Association pour la sauvegarde de Confignon organise un débat public

Confignon en 2030 ou la fin d’un village

mercredi 12 octobre 2011 à 20h00

Salle communale de Confignon

Chemin Sous-le-Clos 32

Intervenants

  • M. Dinh Manh UONG, Maire de Confignon
  • M. Serge Dal Busco : Maire de Bernex, député et membre de la commission de
    l’aménagement du Grand-Conseil genevois
  • Mme Beatriz De Candolle, Conseillère Administrative de Chêne-Bourg, députée et
    membre de la commission de l’aménagement du Grand-Conseil genevois