Actualités

Assemblée générale 2019 de Pic-Vert Assprop Genève

Rédigé le 20 février 2019

Notre assemblée générale qui aura lieu le

Mardi 19 mars 2019 de 20h00 à 22h00

SIG, Forum Louis Ducor

2, chemin du Château Bloch, Le Lignon

Notre invité, Monsieur Serge Dal Busco

Conseiller d’Etat responsable du Département des Infrastructures
de la République et canton de Genève

viendra exposer les enjeux de la mobilité à Genève. Ils sont liés à la densification et pour certains, ils touchent directement les habitants des zones villas. Venez nombreux !

A l’issue du rapport du président et de la présentation de notre invité, du temps sera consacré aux questions.L’entrée à notre assemblée est libre et gratuite. Vous et vos proches êtes cordialement invités à partager un verre de l’amitié en compagnie des membres de notre comité et des représentants de nos permanences juridiques, sécurité, fiscales, etc.

Pour en savoir plus, consulter les présentations ppt

Journal Pic-Vert Mars 2019

Rédigé le 20 février 2019

Au sommaire du journal Pic-Vert de mars 2019 :

  • Editorial
  • Actualité:
  • Assemblée générale mardi 19 mars 2019, notre invité : le Conseiller d’Etat Serge dal Busco (pour en savoir plus consulter les présentations ppt ( Rapport du président lors de l’AG Pic Vert  et présentation du Conseiller d’Etat)
    • Commissions consultatives, notre association représentée
  • Dossier:
    • Entretien avec la Conseillère d’Etat Nathalie Fontanet
    • Fiscalité immobilière, quel impact réel ?
  • Architecture:
    • Zone 5, quel avenir pour les villas ?
    • Pour des constructions plus belles, reprenons en main l’architecture !
  • Jardin: Il est urgent de préserver la nature de la zone villas
  • La plume est à vous: Sauvons le coeur du Petit-Saconnex
  • Territoire: Delta V: du programme au plan, du plan à la construction
  • Votre association:
    • Zone villas, ouvrez les yeux (5 films à découvrir)
  • A votre service:
    • Cuivretout: la fiabilité des plus beaux toits
    • Challut: l’allié de vos espaces extérieurs
    • Publicité dans les boîtes aux lettres: et si on luttait contre le gaspillage ?
  • Maison design: retour en grâce du rotin
  • Permanences:
    • Notaire: usufruit et droit d’habitation
    • Assurance: employer une femme de ménage

Accès au journal en ligne dès le 26 février 2019

Sauvons le village du Petit Saconnex !

Rédigé le 08 février 2019

Le référendum est lancé

Signez et faites signer la feuille de référendum et renvoyez la  feuille signée au plus vite, même incomplète, avant le 9 mars 2019

Accès à la feuille de référendum à signer 

Pourquoi sauver le village du Petit Saconnex

Le Petit-Saconnex serait-il devenu emblématique de la lutte de toutes les personnes qui s’engagent pour une ville de Genève et un canton plus attentifs à son patrimoine bâti, à ses espaces verts, à une densité moins forte plus respectueuse de l’humain où il fait encore bon vivre ? Est-ce encore possible, ou faudra-t-il s’exiler ailleurs ?  Au vu du désastre climatique dont nos élus font l’omerta, il est urgent et indispensable de préserver un maximum d’espaces verts en milieu urbain et ce, qu’ils soient privés ou non. Rappelons que les espaces privés ne coûtent rien au contribuable, qu’ils préservent la plupart du temps la biodiversité et favorisent la fraîcheur. Ce n’est plus possible de continuer à « foncer » droit dans le mur, à ignorer les avertissements des scientifiques et à continuer à courir après un profit à court terme.

Davantage d’arbres !

Pour contrer autant que possible et à son niveau les îlots de chaleur, Genève a besoin de beaucoup plus d’arbres ! D’autres villes l’ont compris et plantent alors qu’ici, nous abattons au nom de la crise du logement laquelle dure depuis au moins 40 ans ! Certains, toujours les mêmes, s’en réjouissent et en tirent bénéfice, mais cela suffit, notre santé est en jeu, ainsi que l’avenir de nos enfants. Sauvons ce qui peut encore l’être si on ne veut pas étouffer au milieu du béton. Les personnes aisées auront toujours le choix d’aller payer leurs impôts ailleurs lorsque l’air ne sera plus respirable, mais les autres…feront exploser les coûts de la santé.

Ce qui pourrait se passer au Petit-Saconnex, si nous ne réagissons pas, se passera demain ailleurs, et détruira la vie d’autres personnes car, c’est aussi de cela qu’il s’agit, on a tendance à l’oublier, derrière ces anciens jardins, il y a des vies…

Au centre du Petit-Saconnex, la zone 4B actuellement en vigueur permet déjà la construction de petits immeubles. Cette zone, définie dans les années 60 par des urbanistes bienveillants et soucieux de la qualité de vie des résidents, a certainement été pensée pour compenser la très forte densification alentour avec des immeubles de plus de 10 étages existants et encore en construction. La zone 4B offre une vision plus humaine du développement en construisant autour des arbres et en préservant au maximum la végétation. Aujourd’hui, l’urgence climatique et la densification effrénée que nous vivons actuellement nous obligent à revoir le modèle d’urbanisme qui vise à construire le plus de blocs possible, le plus haut possible, sans tenir compte ni de l’accumulation de la chaleur par le béton, ni des réverbérations sonores entre les immeubles. Pourtant des alternatives existent. Elles exigent cependant de sortir des modèles dominants actuellement imposés par une rigidité administrative et des architectes peu créatifs !

Nous continuons à nous battre contre la modification de zone

Lors du référendum de mars 2018, la population locale résidente du quartier, directement concernée par le déclassement, a voté à plus de 75 % contre le projet. C’est pourtant à plus de 60 % que le reste du corps électoral genevois a accepté la densification et la modification de zone. Le 24 janvier 2019, le parlement a voté la modification de zone du Petit-Saconnex (PL 12316A). La « crise du logement » érigée en dogme et sans analyse approfondie de ses causes et de ses conséquences a une fois de plus gagné face aux habitants d’un quartier. Nous sommes cependant convaincus qu’il faut continuer le combat pour aider la population genevoise à prendre conscience des risques inhérents à la poursuite sans fin de la densification et de la destruction de notre patrimoine à tous. Raison pour laquelle notre association a lancé un référendum contre ce déclassement.

Accepter sans combattre ce déclassement consiste à favoriser trois promoteurs dont l’église catholique, qui veut construire des logements à la place de l’église Jean XXIII très fréquentée qui, de plus, se situe tout près d’une mosquée qui fait beaucoup parler d’elle en ce moment. Un symbole chrétien se retrouverait ainsi réduit à une salle de prière dans un immeuble…. Cela n’a plus rien à voir avec une église et les paroissiens l’ont d’ailleurs très clairement fait savoir. Ils sont fermement opposés à la destruction.

Visitez nos jardins

Nous vous invitons à venir vous y promener et visiter les jardins qui sont, chaque année, ouverts au public pour des rencontres culturelles. Dans ce quartier en pleine mutation aux densités considérables, aux barres d’immeubles de plus en plus hautes (que l’on surélève encore…), les îlots de verdure que représente la zone menacée, sont de véritables poumons et contribuent aux corridors verts dessinés dans le Plan Directeur Cantonal 2030. Ils sont de plus essentiels au bien-être de la population.

Donnons un signal fort à notre République pour une meilleure prise en compte de la  qualité de vie dans ces projets de développement. Soutenez-nous par un geste responsable vis-à-vis du climat et pour un espace urbain plus humain qui privilégie la qualité et non la quantité. Nous ne pourrons pas continuer à nous entasser de la sorte indéfiniment dans une des villes qui est déjà l’une des plus denses d’Europe. La taille de la Ville, du Canton et la raison ne nous le permettront pas.

Pour plus d’informations

Sauvegarde du Petit-Saconnex Village               Sauvegarde Genève
www.sauvegarde-petit-saconnex.ch                    www.sauvegarde-geneve.ch

 

 

Des arbres pour notre survie

Les arbres régulent la température de l’air car en modifiant le degré d’humidité, ils rafraîchissent l’air. Les arbres permettent ainsi l’atténuation des pics de chaleur, dont la fréquence risque fortement de s’accroître en ville par les effets du réchauffement climatique. Ils purifient l’air, filtrent les particules fines (un arbre d’une quarantaine d’années a la capacité d’intercepter jusqu’à 20 kg de particules fines par an, chaque année, environ 130 arbres de 30 ans sont nécessaires pour fixer les 4 500 kg de CO2 produits par une automobile ayant parcouru 20 000 km et à lui seul, un hêtre de 100 ans haut de 25 mètres peut fixer le gaz carbonique émis par 800 appartements). C’est plutôt parlant non ! Les arbres diminuent les risques d’inondation et préservent la qualité de l’eau, leur présence limite les risques de débordement des égouts pluviaux. Leur feuillage et leurs racines favorisent l’infiltration et l’absorption dans le sol. Enfin, ils participent à la beauté d’une ville.  Le fameux rapport Nos arbres de septembre 2018 publié par l’HEPIA et UNIGE nous confirme que Genève est en déficit d’arbres.

 

Journal Pic-Vert de décembre 2018

Rédigé le 27 novembre 2018

Au sommaire du journal Pic-Vert de décembre 2018 :

  • Editorial
  • Actualité: Hausse de la fiscalité immobilière
  • Dossier:
    • Les derniers coins de biodiversité en Ville de Genève
    • Végétaliser la ville ? Arrêtons de rêver
  • Maison design: Le canapé à tout faire
  • Jardin: Des feuilles mortes utiles à la vie
  • Territoire: Plan directeur cantonal 2030. Première mise à jour
  • Qualité de vie: Genève construit toujours plus… surtout des immeubles
  • Echos du parlement: Genève fait fausse route
  • A votre service:
    • Procare Systems, la clé du succès
    • PilierPublic.com. S’informer des projet de construction, ventes immobilières et arrachages d’arbres
  • La plume est à vous:
    • Suite de l’action initiée par l’ANPVA pour une densification contrôlée du vallon de l’Aire à Onex
    • Bruit: droit des propriétaires riverains de l’aéroport enfin reconnu
  • Permanences:
    • Juridique: Point de situations sur les recours dans les zones réservées
    • Energie. Photovoltaïque: révision de la loi sur l’énergie LEne
    • Architecture: Laine de mouton, un déchet seulement ?
  • Votre Association:
    • Retour sur l’Assemblée des délégués
    • Pic d’Or et Pic Béton

Accès au journal en ligne dès le 1er décembre 2018

Pic-Vert dit non à l’augmentation de la valeur locative et fiscale des villas

Rédigé le 03 novembre 2018

PIC-VERT DIT NON A L’AUGMENTATION DE 4.7% DE LA VALEUR LOCATIVE DES 2018

Genève, le 1er novembre 2018 – Le Conseil d’Etat vient d’annoncer une indexation de 4.7% de la valeur locative, valable dès la période fiscale 2018. Le système de calcul a été revu et l’indexation s’appuiera désormais sur une donnée publique, fournie par l’Office cantonal de la statistique. L’indexation, jusqu’alors modifiée tous les 4 ans, sera désormais mise à jour tous les ans.
Notre Association constate que l’indexation initialement prévue en 2017 a certes été repoussée d’une année et que le taux d’indexation a également été revu à la baisse (4.7% au lieu des 7.9% annoncé en début d’année par courrier à tous les propriétaires). Il n’en demeure pas moins que cette augmentation
est plus que surprenante à l’heure où le marché immobilier se détend (augmentation du nombre d’objets mis sur le marché, du taux de vacances, etc.) avec une résultante très positive sur la pression haussière des loyers et même des baisses obtenues par de nombreux locataires, en raison des taux hypothécaires historiquement bas. Cette indexation de la valeur locative engendrera une hausse d’impôt pour l’ensemble des propriétaires occupant leur logement et pénalisera particulièrement les propriétaires de la classe moyenne qui détiennent leur bien depuis de nombreuses années, avec un faible endettement et des intérêts hypothécaires déductibles fiscalement bien moindre que ladite valeur locative.

NON A LA HAUSSE DE 20% DE LA VALEUR FISCALE DES VILLAS ET DES LOGEMENTS EN PPE

Le Conseil d’Etat vient en outre d’adopter, à l’intention du Grand Conseil, un projet de loi visant à proposer une majoration linéaire de 20% de la valeur fiscale des villas et des logements en PPE dès 2019. Cette majoration s’appliquerait pour tout objet dont la valeur n’a pas été fixée dans le cadre d’une expertise, nouvelle construction, aliénation ou dévolution depuis le 31 décembre 2008.
Cette indexation de la valeur fiscale vise également principalement les familles de la classe moyenne
ayant fait l’acquisition de leur logement il y a au moins 10 ans, dans un Canton où, rappelons-le, le taux
d’imposition sur la fortune est déjà le plus élevé de Suisse.
L’objectif du Conseil d’Etat est on ne peut plus clair. Il s’agit d’augmenter les recettes fiscales. Ces deux
modifications susmentionnées devraient permettre de ramener plusieurs dizaines de millions de francs
en plus dans les caisses de l’Etat.
Le timing politique de ces ponctions fiscales supplémentaires est très clair. Le Grand Conseil s’apprête
en effet à légiférer sur une nouvelle réforme de la fiscalité des entreprises (projet PF17). Il n’est toutefois pas acceptable que celle-ci soit financée sur le dos des propriétaires.
Ces projets d’augmentations fiscales sont particulièrement maladroits dès lors qu’ils pourraient inciter
les propriétaires genevois à voter contre cette réforme qui est pourtant essentielle pour l’attractivité
future de Genève.
Notre Association invite dès lors le Conseil d’Etat et le Grand Conseil à faire preuve de davantage de
courage politique et à s’attaquer en premier lieu à l’efficience de l’Etat et à la diminution de son train de
vie, avant de chercher à augmenter les recettes fiscales et à les faire supporter en premier lieu par les propriétaires de villas et de PPE, qui ne sont par essence pas mobiles fiscalement.

Pour toute information : Andreas Fabjan, membre du comité de Pic-Vert Genève
T 079 590 24 89, E andreas.fabjan@droit-immo.ch