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Thème ‘Genève’

Propriétaires de villas choisissez bien votre candidat !

Rédigé le 08 juin 2012

Elections au Conseil d’Etat du 17 juin 2012

Communiqué de presse de Pic-Vert du 8 juin 2012

2 vous défendent, 1 louvoie et 1 est contre !

L’association Pic-Vert fédère, apporte son soutien et conseille plus de 5’000 familles sur 22’000 propriétaires de villas et sympathisants dans le canton. Afin d’aider tous les propriétaires de villas du canton et leurs familles à mieux connaître les candidats au Conseil d’Etat et soutenir ceux qui adhèrent à nos objectifs de préservation de la propriété individuelle et d’habitat durable, nous avons demandé aux 4 principaux candidats de répondre à un certain nombre de questions :

Eric Stauffer et Laurent Seydoux s’engagent résolument pour maintenir la zone villa Pierre Maudet louvoie, Anne Emery-Torracinta veut du logement social !

Pour Pic-Vert, le message aux propriétaires de villas est clair, ne votez en tous cas pas pour Torracinta !

Fidèle à la doctrine socialiste, Anne Emery-Torracinta, veut construire des LUP (logements d’utilité publique) et ne veut en aucun cas préserver la zone villa estimant qu’il y en a suffisamment et que celle-ci ne profite ni à la population ni à la nature. Habitant elle-même dans une villa, nous lui conseillons de montrer l’exemple et d’y construire des LUP.

Pour Pierre Maudet, la densification des zones actuellement constructibles (et donc des zones villas) est incontournable et les déclassements inévitables même s’ils doivent rester limités. Il souligne cependant la nécessité d’indemniser correctement les propriétaires, de manière à ce qu’ils puissent se reloger, par exemple en échangeant une villa contre un ou plusieurs appartements.

Eric Stauffer et Laurent Seydoux défendent sans ambiguité les propriétaires de villas : Bien qu’il soit locataire, Eric Stauffer s’engage pour préserver l’habitat individuel : « J’estime qu’il faut absolument maintenir la zone villas à Genève. En effet, ces zones permettent aux habitants de quartiers très urbanisés de pouvoir s’y promener et de s’y ressourcer. Nous devons garder ces espaces de nature. La mixité de l’habitat représente également la force d’une démocratie ». Quant à Laurent Seydoux, nous lui laissons le mot de la fin tant il est pertinent: « La complémentarité des types de logement est la garantie d’un équilibre environnemental, social et économique. Une meilleure utilisation du sol permettant à la fois la construction de logements collectifs et individuels est la clé de cet équilibre durable. Les zones villas sont des espaces de respiration aussi bien visuels que démographiques. Il s’agit d’avoir un aménagement du territoire qui sache fédérer ces attentes au lieu de les opposer. »

Plan directeur cantonal 2030 : exercice raté !

Rédigé le 25 janvier 2012

Pic_Vert_Communiqué de _Presse_du 25 janvier 2012

Plan directeur cantonal 2030 : exercice raté, recommencez !

Le plan directeur cantonal 2030 (PDCn) a été refusé par près des ¾ des communes et les autres émettent de fortes réserves, dès lors l’Etat doit en tirer les conséquences et revoir complètement son projet.

Le manque d’adhésion de la société civile et des communes était inévitable : aucune véritable concertation n’a accompagné le projet de plan directeur.

Sur le fond, la vision de l’Etat ne passe pas, personne ne croit qu’avec +100’000 habitants, +50’000 emplois et +50’000 logements en 2030, l’objectif de résorber la crise du logement serait atteint. Le PDCn accompagne une croissance excessive, il la subit, il ne l’oriente pas. Il n’offre aucune solution aux communes pour le financement des coûts induits, ni aucun relogement aux propriétaires sur la parcelle desquels cette croissance est sensée se matérialiser contre leur gré.

En voulant tout faire, partout et même temps, les ambitions de l’Etat dépassent ses moyens et ceux des communes. Qui paiera la facture financière, environnementale et sociale ?

Pic-Vert demande au Conseil d’Etat de retirer son projet et de recommencer le processus de manière concertée en prenant en compte les principes suivants :

  • Optimiser les moyens et les ressources en réduisant le nombre de secteurs touchés par la densification et en concentrant les moyens sur ceux-là. Un développement exemplaire réussi vaut toutes les promesses. Réaliser effectivement les grands projets prévus par le précédent plan directeur (communaux d’Ambilly, Les Vergers, etc.). Construire le périmètre le Praille-Acacias-Vernets (PAV) de manière dense, mixte et verticale ; Ailleurs, il faut renforcer la ceinture verte urbaine, (l’habitat y est déjà mixte ; pas de déclassement hormis des poches bien délimitées) ; Conserver l’aspect villageois (constructions limitées et maintien de l’aspect traditionnel).
  • Dans les zones habitées déjà vouées au développement, donner aux propriétaires touchés, les moyens financiers pour se reloger ou les reloger ailleurs dans le canton
  • Construire 2 logements pour toute nouvelle place de travail. Il faut reprendre le contrôle de notre développement et ne pas favoriser les intérêts à court terme. Les accords passés sur le PAV prévoient 1 logement pour 1 place de travail. Les emplois créés étant occupés par des employés venus d’ailleurs, ce ratio 1 :1 ne peut, au mieux, que faire perdurer le déficit en logement. Il faut donc doubler la construction de logements par rapport à celle de bureaux tant que le déficit perdurera et choisir l’installation d’entreprises à haute valeur ajoutée afin d’assurer la construction suffisante de logements dits sociaux.
  • Rationaliser l’usage du sol par un aménagement du territoire en trois dimensions L’espace étant limité, il est nécessaire de revoir le concept de la planification du territoire et d’introduire une notion tridimensionnelle au régime des zones dans la zone à bâtir. A savoir, prévoir la possibilité d’une affectation différente au sous-sol, aux étages et au toit et pas seulement un seul type de zone au niveau du sol, ce qui est actuellement le cas. On économisera de la place et on rationalisera les usages : parking ou stockage en sous-sol, commerces ou industries au rez-de-chaussée, bureaux ou logements aux étages, etc.

Ces principes, nous les défendions déjà lors de l’enquête publique en juin 2011, ils sont d’autant plus pertinents maintenant.

Voici ce que nous écrivions le 25 novembre 2011:

Le nouveau plan directeur cantonal à l’enquête publique du 9 mai au 9 juillet 2011 a donné lieu à de nombreuses observations. Retrouvez ces dernières sur le site de l’Etat. Cet instrument qui engage les autorités prépare le territoire de la Genève de demain. Le plan directeur détermine les sites qui seront densifiés et ils sont nombreux… Tous les propriétaires de villas sont concernés !

Le plan directeur est loin de faire l’unanimité !

Il ressort de l’enquête publique que tant les milieux économiques (organisations patronales) que le PLR considèrent que le PDC2030 va dans la bonne direction. Mais reproche de la « fuite en avant » est largement formulé, avec l’argument que la politique de promotion économique actuelle, visant à attirer des entreprises extérieures, contribue à la crise du logement: les nouveaux logements sont occupés par de nouveaux habitants, ce qui n’améliore pas la situation des habitants en place, ne permet pas de répondre aux problèmes du canton et ne correspond pas à la volonté de la population genevoise. Il est à noter que ces remarques ne font que très rarement référence à, voire ignorent, la Charte d’agglomération signée en 2007, par laquelle Genève s’est engagée à accueillir 100’000 habitants entre 2005 et 2030 et qui fonde les objectifs du plan directeur cantonal. Mais quel est le plan B si la France ne réussit pas à créer sur son territoire les 30’000 emplois prévus par la Charte de l’agglomération ?

Les autorités communales et celles des territoires voisins sont consultées sur le projet de plan directeur cantonal de septembre à janvier 2012. Pic-Vert leur a transmis des documents spécifiques.
Les préavis des communes tombent les uns après les autres et nombre d’entre eu sont défavorables. Et pour cause, peu de communes sont prêtes à s’engager lourdement sans savoir quelle répartition des charges ou quelle planification seront appliquées, et ce, alors même que les communes doivent déjà assumer les nombreux projets en cours sur leur territoire respectif.

Une nouvelle version tenant compte du résultat de l’enquête publique et de la consultation des communes sera ensuite transmise au printemps 2012 par le Conseil d’État au Grand Conseil en vue d’une adoption du plan directeur cantonal fin 2012.

Documents sur le plan directeur cantonal 2030

 

 

Plan directeur cantonal 2030

Rédigé le 21 octobre 2011

Notre message au Canton : Expropriés ? Expatriés ? Non merci !

C’est en ces termes que nous exprimons notre désaccord avec le plan directeur 2030, tout en transmettant aux autorités cantonales des propositions constructives. Lire notre dossier relatif à l’enquête publique

Notre message aux Communes : Elus communaux, n’oubliez pas vos habitants !

« N’acceptez pas en l’état, le Plan directeur cantonal 2030, mais faites-le évoluer vers un projet reflétant une croissance maîtrisée, susceptible d’améliorer véritablement la qualité de vie des habitants, de tous les habitants d’aujourd’hui, ceux qui contribuent aux finances communales et qui sont vos électeurs ». Lire notre dossier relatif à la consultation des communes

Notre message aux propriétaires : Gardez la maîtrise de votre bien, et de votre destin !

Le propriétaire qui accepte de vendre son bien pour permettre la construction de logements utiles à tous, ne doit pas être lésé. Nos actions

Nos propositions

Nous avons transmis nos observations dans le cadre de l’enquête publique (juillet 2011) et émis des propositions relatives aux lignes directrices du plan directeur (voir Pic-Vert juin 2011). Notre message à l’Etat pourrait se résumer en une phrase « disperser ses forces, c’est courir à l’échec». Bref rappel de nos propositions :

  • Optimiser les moyens et les ressources en réduisant le nombre de secteurs touchés par la densification et en concentrant les moyens sur ceux-là. Réaliser effectivement les grands projets prévus par le précédent plan directeur (communaux d’Ambilly, Les Vergers, etc.). Construire le périmètre le Praille-Acacias-Vernets (PAV) sans limite de densité et de verticalité ; Ailleurs, il faut cesser de densifier et au contraire renforcer la ceinture verte urbaine, (l’habitat y est déjà mixte) ; Préserver la zone agricole (pas de déclassement hormis des poches bien délimitées) ; Conserver l’aspect villageois (constructions limitées et aspect traditionnel conservé)
  • Ralentir et non accélérer. Il faut reprendre le contrôle de notre développement et ne pas favoriser les intérêts à court terme. Pour cela, il faut opter pour une réduction des places de travail par rapport à celles offertes par le logement. Les accords passés sur le PAV prévoient 1 logement pour 1 place de travail. Etant donné que les emplois créés sont occupés par des employés venus d’ailleurs, ce ratio 1 :1 ne peut, au mieux que faire perdurer la situation actuelle de déficit en logement. Il faut donc résolument opter de construire 2 logements pour tout nouvel emploi jusqu’à ce qu’on ait résorbé le manque de logements.
  • Penser l’aménagement du territoire en trois dimensions L’espace étant limité, il est nécessaire de revoir le concept de la planification du territoire et d’introduire une notion tridimensionnelle au régime des zones. A savoir, prévoir la possibilité d’une affectation différente au sous-sol, aux étages et au toit et pas seulement un seul type de zone au niveau du sol, ce qui est actuellement le cas de toute la planification territoriale. En introduisant un régime spécifique en fonction de la situation par rapport au sol, on économise de la place et on rationalise les usages : parking ou stockage en sous-sol, commerces ou industries au rez-de-chaussée, bureaux ou logements aux étages, etc.

 

Pour en savoir plus : Le journal Pic-Vert Juin 2011 et Observations et propositions de Pic-Vert sur le plan directeur cantonal lors de l’enquête publique