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Plan directeur cantonal 2030

Rédigé le 21 octobre 2011

Notre message au Canton : Expropriés ? Expatriés ? Non merci !

C’est en ces termes que nous exprimons notre désaccord avec le plan directeur 2030, tout en transmettant aux autorités cantonales des propositions constructives. Lire notre dossier relatif à l’enquête publique

Notre message aux Communes : Elus communaux, n’oubliez pas vos habitants !

« N’acceptez pas en l’état, le Plan directeur cantonal 2030, mais faites-le évoluer vers un projet reflétant une croissance maîtrisée, susceptible d’améliorer véritablement la qualité de vie des habitants, de tous les habitants d’aujourd’hui, ceux qui contribuent aux finances communales et qui sont vos électeurs ». Lire notre dossier relatif à la consultation des communes

Notre message aux propriétaires : Gardez la maîtrise de votre bien, et de votre destin !

Le propriétaire qui accepte de vendre son bien pour permettre la construction de logements utiles à tous, ne doit pas être lésé. Nos actions

Nos propositions

Nous avons transmis nos observations dans le cadre de l’enquête publique (juillet 2011) et émis des propositions relatives aux lignes directrices du plan directeur (voir Pic-Vert juin 2011). Notre message à l’Etat pourrait se résumer en une phrase « disperser ses forces, c’est courir à l’échec». Bref rappel de nos propositions :

  • Optimiser les moyens et les ressources en réduisant le nombre de secteurs touchés par la densification et en concentrant les moyens sur ceux-là. Réaliser effectivement les grands projets prévus par le précédent plan directeur (communaux d’Ambilly, Les Vergers, etc.). Construire le périmètre le Praille-Acacias-Vernets (PAV) sans limite de densité et de verticalité ; Ailleurs, il faut cesser de densifier et au contraire renforcer la ceinture verte urbaine, (l’habitat y est déjà mixte) ; Préserver la zone agricole (pas de déclassement hormis des poches bien délimitées) ; Conserver l’aspect villageois (constructions limitées et aspect traditionnel conservé)
  • Ralentir et non accélérer. Il faut reprendre le contrôle de notre développement et ne pas favoriser les intérêts à court terme. Pour cela, il faut opter pour une réduction des places de travail par rapport à celles offertes par le logement. Les accords passés sur le PAV prévoient 1 logement pour 1 place de travail. Etant donné que les emplois créés sont occupés par des employés venus d’ailleurs, ce ratio 1 :1 ne peut, au mieux que faire perdurer la situation actuelle de déficit en logement. Il faut donc résolument opter de construire 2 logements pour tout nouvel emploi jusqu’à ce qu’on ait résorbé le manque de logements.
  • Penser l’aménagement du territoire en trois dimensions L’espace étant limité, il est nécessaire de revoir le concept de la planification du territoire et d’introduire une notion tridimensionnelle au régime des zones. A savoir, prévoir la possibilité d’une affectation différente au sous-sol, aux étages et au toit et pas seulement un seul type de zone au niveau du sol, ce qui est actuellement le cas de toute la planification territoriale. En introduisant un régime spécifique en fonction de la situation par rapport au sol, on économise de la place et on rationalise les usages : parking ou stockage en sous-sol, commerces ou industries au rez-de-chaussée, bureaux ou logements aux étages, etc.

 

Pour en savoir plus : Le journal Pic-Vert Juin 2011 et Observations et propositions de Pic-Vert sur le plan directeur cantonal lors de l’enquête publique